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Rentabilité : faut-il prêter plutôt qu’épargner ?

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Dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas, de nombreux particuliers s’interrogent sur la meilleure façon de faire fructifier leur argent. L’épargne traditionnelle semble de moins en moins attractive, tandis que le prêt entre particuliers ou à des plateformes gagne en popularité. Cette alternative peut offrir des rendements plus intéressants, mais elle comporte aussi des risques. Le jeu en vaut-il la chandelle ? La rentabilité du prêt dépasse-t-elle celle de l’épargne classique ? Quels critères faut-il considérer avant de choisir entre prêter et épargner ?

L’épargne traditionnelle reste-t-elle un choix sûr ?

L’épargne classique, comme le Livret A ou le LDDS, séduit par sa sécurité et sa liquidité immédiate. L’argent est disponible à tout moment, sans perte de capital. Toutefois, les rendements actuels peinent à suivre l’inflation. En réalité, le pouvoir d’achat de l’épargnant s’érode lentement. Malgré cela, ces produits restent prisés pour les situations d’urgence ou les objectifs à court terme. Ils offrent une tranquillité d’esprit que peu de placements peuvent égaler. Mais cette tranquillité a un coût : une rentabilité très limitée.

Le prêt entre particuliers : une option rentable ?

Prêter son argent à d’autres particuliers via des plateformes spécialisées peut générer des intérêts supérieurs à ceux des livrets bancaires. Les taux peuvent atteindre 5 à 10 % selon les profils emprunteurs. Cela attire les investisseurs en quête de meilleure rentabilité. Toutefois, le risque de défaut existe. Il convient donc de diversifier ses prêts et de bien analyser les projets financés. Ce type d’investissement demande rigueur et implication. Il s’adresse à ceux qui acceptent une part d’aléa pour espérer un meilleur retour. Cliquez ici pour explorer ce sujet en détail. 

Quels sont les risques liés au prêt personnel ?

Le prêt, qu’il soit entre particuliers ou par des plateformes, comporte un risque majeur : le non-remboursement. En cas de défaut de paiement, l’investisseur peut perdre tout ou partie de son capital. De plus, les garanties sont parfois limitées, surtout si l’emprunteur ne dispose pas de biens saisissables. D’autres dangers existent, comme :

  • L’absence d’assurance en cas de décès ou d’incapacité

  • Une mauvaise sélection des emprunteurs

  • Les délais de remboursement longs

  • L’irrégularité des flux de trésorerie

Ces risques nécessitent une vigilance constante et une approche stratégique de la part du prêteur.

Comment évaluer la rentabilité réelle des deux options ?

Comparer prêter et épargner suppose de prendre en compte le rendement net et le niveau de risque. L’épargne offre un rendement faible mais garanti. Le prêt, lui, propose un meilleur potentiel de gain mais sans certitude. Il faut aussi considérer les frais, la fiscalité et l’horizon de placement. Un calcul précis du taux de rendement interne (TRI) permet de juger objectivement chaque option. Cette analyse doit inclure les pertes éventuelles et les durées de blocage du capital. C’est une démarche indispensable pour faire un choix éclairé.

Dans quels cas vaut-il mieux épargner que prêter ?

Certains profils ou situations justifient de privilégier l’épargne. C’est le cas des personnes aversion au risque ou disposant d’une faible capacité financière. Pour constituer une réserve d’urgence ou financer un projet à court terme, les livrets garantis sont plus appropriés. Ils permettent de sécuriser des fonds sans craindre de pertes. De même, pour les mineurs ou les personnes âgées, l’accessibilité de l’épargne est un atout. Prêter son argent nécessite du temps, des connaissances et une appétence pour la prise de risque.

Et si on combinait les deux approches ?

Allier épargne et prêt permet de diversifier ses sources de revenus et de lisser les risques. Une partie de votre argent reste disponible et sécurisée, tandis qu’une autre travaille à long terme. Cette stratégie s’adresse aux épargnants équilibrés, soucieux de conjuguer sécurité financière et performance. Vous pouvez par exemple conserver 30 % de votre capital sur un livret et prêter les 70 % restants via des plateformes bien notées. Cette approche hybride optimise votre portefeuille et vous offre une certaine flexibilité.

Prêter peut s’avérer plus rentable qu’épargner, mais au prix d’un risque assumé. À l’inverse, l’épargne offre une sécurité rassurante, mais peu de rendement. Le bon choix dépend donc de votre profil, de vos objectifs et de votre tolérance au risque. Les deux solutions ne s’excluent pas : bien combinées, elles forment une stratégie efficace et équilibrée. En définissant vos priorités, vous saurez où placer votre argent intelligemment, selon votre horizon et votre besoin de tranquillité ou de rendement.

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